Depuis le premier conflit mondial, l’Etat Major Allemand a décidé de mettre en place un appareil permettant de pouvoir communiquer sur le terrain afin de faire face au manque d’efficacité des appareils de télécommunications tel la T.S.F ( Transmission Sans Fils ). Ainsi le lance fusée, appareil moderne et perfectionné, fut crée. Cependant, malgré l’évolution des techniques de communication au cours des années qui suivirent la Grande Guerre, nous pouvons penser que les lances fusées fut abandonnées mais loin de là puisque ces derniers fut créer tout au long du Second conflit mondial. Ainsi, les écrits qui vont suivre vont nous permettre de répertorier en deux parties bien distincts les pistolets lance-fusées utilisés par la Wehrmacht durant la période 1939-1945 d’une part, tout en envisageant, d’autres part, leurs dérivés ( pistolet de combat, pistolet d‘assaut ).
Les principaux lances-fusées de la Heer se limitent à deux modèles bien distincts, assez différentiable par leur taille, leur poids, leur formes. Ainsi selon le «jargon des collectionneurs », il existe le pistolet « Heer » et le LP 42 ( Leuchtpistole 1942 ).
Tout d’abord, le pistolet lance-fusée « Heer » fut produit tout au long du conflit et ainsi vit son efficacité améliorées par des changements. Il existent donc plusieurs variantes, 6 au total.
Ce pistolet apparait en 1928 grâce au brevet datant du 22 décembre 1926 déposé par la Manufacture Walther de Zella-Mehlis et reprend quasiment la même conception et même mécanisme que le célèbre Hebel modèle 1894. De calibre 4 ( 26.65mm), ce pistolet lance-fusée en acier anodisé noir dont les plaquettes de recouvrement de crosse sont en noyer quadrillé, pèse 1.425kg et dispose d’un canon d’une longueur de 232 mm soit une longueur totale de 324mm. Le coté gauche de la carcasse se voit apposé le marquage et le symbole de la manufacture d’arme « Waffenfabrik Walther Zella Mehlis » ainsi que le numéro de série. L’autre coté de l’arme tant qu’à lui reçoit les poinçons de réceptions.
Cependant le « Heer » modèle 26 se voit modifié du fait que son canon, un peu trop long, n’est pas très pratique en ce qui concerne le maniement de l’arme en elle même. Ainsi le canon fut raccourci et les modèle ancien, à canon long, subisse probablement ce changement ce qui pourrait expliquer leur rareté. Cette première variante dispose donc d’une longueur totale de 247mm avec un canon ayant une longueur équivalente à 155mm et un poids avoisinant 1.325kg.
Il faudra attendre l’année 1934 pour voir apparaître une deuxième variante du pistolet « Heer ».Celui-ci gardera les même caractéristiques que l’ancien mais subira quelques améliorations. En effet, le matériaux de construction sera alors le duralumin ce qui permet une diminution du poids à 0.730kg et empêche en partie la corrosion interne du canon du au résidant de poudre; les plaquettes de crosse tant qu’à elle passeront du bois au bakélite brun ou noir; le pontet sera de plus grande taille afin que le pistolet puisse être utilisé avec une main gantée lors par exemple de combat dans des conditions météorologique défavorable comme la neige.
Dès 1940, période où la guerre perdure depuis un an, le pistolet lance fusée « Heer » 1934 se voit modifié et devient si l’on peut le dire le « Heer » type guerre. En effet ce dernier diffère de peu par quelques détails tels une crête de chien plus étroites, un indicateur de chargement permettant de voir si l’arme est chargée ou non, des plaquettes de crosses plus fines et un anneau au cul de l’arme différent.
En 1943, le « Heer » type guerre subit un léger changement au niveau du levier d’ouverture qui est alors réalisé en tole estampé.
Enfin, une dernière variante du pistolet « Heer » apparaît: le « Heer » type Zink. Cette production minime de fin de guerre est reconnaissable par le matériaux de production utilisé qui est le Zinc ( matière se ternissant au contact de l’air laissant apparaître une couleur gris mate) et qui amène le poids de l’arme à 1.250kg, ainsi que les marquages qui sont apposés sur le coté gauche de la carcasse ( Erma-Erfurt ou un des marquages suivants duv 42, duv 43, ayf 43, ac 43 accompagné de Zink ou Zink4).
Le premier modèle de pistolet lance-fusée ayant été présentés dans sa quasi-totalité, il nous faut maintenant aborder l’histoire du second, c’est ce que nous allons voir dans le paragraphe ci-dessous.
En 1942, afin d’économiser au maximum les matériaux de construction, un tout nouveau modèle de lance-fusée apparaît, il s’agit du LP 42 (Leuchtpistole 1942). Présentant à la fois un mécanisme simple et robuste, ce pistolet lance-fusée fait d’acier pèse dans les 1.120kg et mesure 220mm avec un canon avoisinant les 155mm tout comme le modèle « Heer ». Produit en très grande quantité, ce pistolet ne remplacera pas pour autant le modèle « Heer » et sera durant toutes les années de production identique, les variation étant en effet très minimes.
Pour finir, étant donner que les 2 principaux types de lance-fusée ont été décrits, nous pouvons élargir notre champ d’étude aux dérivés de ces pistolets ou tout du moins aux dérivés du pistolet « Heer » de la firme Walther. Ces derniers s’élèvent au nombre de deux et sont de plus en plus prisés par les collectionneurs, amateurs de pièces rares et mystérieuses.
Tout d’abord, le premier dérivé du modèle « Heer », appelé Kampfpistole soit pistolet de combat, a été créer pour pallier le manques d’efficacité des armes alors en service dans l’armée allemande, en ce qui concernait le combat de rue. En effet, l’Etat Major allemand avait alors besoin d’une armée légère, facile à manier et permettant un maximum d’efficacité sur le terrain. C’est donc en 1939 que le pistolet lance-fusée « Heer » fut revisionné par les Firmes Erma et Walter ce qui permit d’aboutir, durant la même année, à la création d’une arme répondant à ce besoin, le Kampfpistole. Celle-ci reprend exactement la même structure que le « Heer » type 1934 ou type guerre à la seule différence que son canon, intérieurement, est rayé et que le flanc gauche de ce dernier reçoit comme marquage la lettre Z ( celle-ci est de couleur blanche phosphorescente afin de pouvoir identifier l’arme lors d’un manque d’éclairage ). Cependant, une différence concernant les dimensions de la lettre Z peut être notée. Ainsi cette différence s'explique par le fait que deux usines de fabrications ont produit ce pistolet lance-fusée. En effet, sur les pistolets fabriqués par Erma, le Z est haut de 8mm et le trait à une largeur de 1.5mm; tandis que pour les armes produites par Walther, le Z est haut de 9mm et le trait à une largeur de 1mm.
Au cour de l’année 1940 l’unique marquage Erma-Erfurt hormis le Z, alors présent sur les exemplaires produits par cette même firme, est remplacé par le code ayf ainsi que de l’année de production. Au total, de 1939 à 1942, cette entreprise à créer 15 000 Kampfpistole sans compter ceux produits par la firme Walther.
Enfin, ne reste plus qu’à traiter de l’existence d’un second et dernier dérivé du pistolet lance-fusée « Heer », c’est ce qui va suivre dans le prochain paragraphe.
L’ultime pistolet dérivant du « Heer » fut appelé le Sturmpistole soit pistolet d’assaut. Ce dernier ne diffère que très peu du Kampfpistole. En effet ce pistolet d’assaut n’est qu’en fait un pistolet lance-fusée « Heer » type 1934 ou guerre auquel a été ajouté comme accessoires, un système de visée ( Visiereinrichtung zur Leuchtpistole ) possédant 3 crans de mire permettant d’atteindre une distance de tir allant jusqu’à 75 mètres; une crosse rembourée ( Schulterstutze zur Leuchtpistole ), repliable et démontable, étant donné le brutalité du choc lors dur tir; ainsi qu’un manchon interne amovible( gez.Einstecklauf zur leucthpistole ) de canon qui grâce à une échancrure n’est pas repousser lors de l’extraction du projectile.
En conclusion, nous pouvons dire que les pistolets lances-fusée, tout au long du conflit, n’ont cessé d’évoluer. Ainsi des détails plus ou moins percutants ont réussi à faire de cette arme un vrai thème de collection par la diversité des variantes existantes. En plus de la dotation des célèbres signaleurs Heer et LP 42, les corps d’armées de la Luftwaffe et de la Kriegsmarine se voit équiper de modèles bien distincts. Ces derniers, toujours en calibre 26.5mm pour la plupart, peuvent être à mono ou double canon, c’est d’ailleurs ce qui fait leur originalité en plus de leur très faible production. Pour mieux organiser notre réflexion nous montrerons dans une première partie les pistolets lance-fusées qui ont équipés la Luftwaffe tout en envisageant dans une seconde et dernière partie les modèles dont fut doter la Kriegsmarine.
La Luftwaffe, armée de l’air allemande, est en pleine expansion depuis la Grande Guerre. En effet, de par sa diversité et l’importance de ses appareils et de son personnel, elle devient dès le second conflit mondial, l’armée de l’air la plus puissante au monde. Elle a d’ailleurs contribué énormément à certaines victoires, succès final du IIIème Reich. Ainsi ce n’est donc pas difficile de s’imaginer que la Luftwaffe fut équiper de pistolets signaleurs qui leurs sont propres.
Le premier de ces signaleurs qui est le plus souvent rencontrés à été produit par Krieghoff. Dénommés pistolet lance-fusée L, il se voit munie de deux canons. Sa carcasse, en alliage de couleur grise ou noirâtre se voit apposée des plaquettes en bakélites noires au niveau de la crosse. Ce pistolet lance fusée est très évolué puisqu’il permet de tirer à volonté, par l’un ou l’autre des canons voir les deux, grâce à un sélecteur, visible sur la photos ci-dessous. Il dispose également d’une détente en deux parties qui est à la fois un levier d’ouverture et un levier de sécurité.
Les autres pistolets lance-fusée qui ont équipés la Lufwaffe sont en réalité des systèmes de tir chambré pour les munitions de 26.5mm. En effet, il était nécessaire lors de mission, de pouvoirs tirer des artifices de signalisation depuis son avion sans avoir à ouvrir une trappe ou autres. Ainsi, trois firmes de production sont à l’origine de ses dispositifs. La première d’entre elle est la firme Hanneman située à Duren qui fabriqua un signaleur télécommandés chargé avant l’envol. Le second dispositif, assez ingénieux, fut créer par Arado Flugzeugwerke à Postdam, célèbre ville près de Berlin où fut organisée une conférence en juillet-août 1945 entre les 3 grands dirigeant ( Staline, Churchill et Truman) afin de décider du sort de l’Allemagne. Celui-ci, placé dans la voilure, pouvait être chargé de quatre artifices et actionné manuellement, mécaniquement ou hydrauliquement. Le dernier dispositif fut produit à Berlin-Zehlendorf par la firme Elektromekanik H.List. Egalement muni d’un magasin de 4 cartouches, il fut le plus utilisé par la Lufwaffe et pouvait être actionné électriquement à distance grâce à un clavier de sélection spécialement étudié.
Ainsi, les différents modèles de pistolets lance-fusée de la Luftwaffe ayant été répertoriés, il nous faut maintenant abordés les signaleurs qui ont équipés le Kriegsmarine. C’est ce que nous allons voir dans les paragraphes ci-dessous.
La Kriegsmarine, littéralement Marine allemande, avait pour but principal, durant le second conflit mondial, de couper les lignes de ravitaillement de l’ennemi. Composée de personnel divers, et de navires telles des croiseurs, cuirassés ou encore sous-marins, elle fut tout comme la Heer et la Luftwaffe dotée de pistolets signaleurs.
Le premier d’entres eux date de 1930 et c’est la firme Walther qui en est à l’origine. Nommé pistolet lance-fusée SL (Sternsignalpistole), il est en acier inoxydable et est d’une qualité irréprochable. Durant la guerre, il se voit modifier. Ainsi, les finitions ne sont pas exactement les mêmes et l’arme est en alliage léger. Parallèlement, son jumeau munie de deux canons est mis en service et à pour appellation pistolet lance-fusée Sld pour Doppelschusssmodel. Chacun d’entres eux tirent des artifices spéciaux de 130mm ainsi que des étuis beaucoup plus banal comme ceux de la Heer hormis les grenades qui n‘aurait aucune utilité sur la mer.
D’autres pistolets signaleurs fut présentés à l’état major allemand mais il fut refuser dans leur totalité. Ainsi n’en subsistent que des planches et croquis. Le plus célèbre d’entre eux reste le pistolet signaleur de la firme Mauser, spécialement étudié pour la Kriegsmarine, il fut néanmoins écartés en 1937.
En conclusion nous pouvons dire, que en plus des deux signaleurs que nous connaissons, la Kriegsmarine tout comme la Luftwaffe se sont vus doter de pistolets signaleurs spécialement adaptés à leur besoin. Cependant ces modèles restent très rares puisqu’il ne fut produit qu’à très faible exemplaire et reste tout comme les autres un thème de collection à part entière.
Quels sont les équipements et accessoires en rapport avec les pistolets lance-fusée ? C’est une question qui peut nous paraître banal mais qui s’avère très difficile. En effet, le premier problème est tout simple, quand sont ils apparus? telle est la question puisque quasiment aucun document traitant de ces derniers n’ont été découverts jusqu’à présent ci ce n’est un seul et unique carnet où est mentionné la date 1935. L’autre problème, moins complexe certes, concerne la diversité de ces objets. En effet, cela peut aller de la simple cartouchière au système de piégeage en passant par les niveau à bulles. Pour essayer de ne pas trop s’éparpiller, nous allons faire simple. Dans un premier temps nous verrons l’équipement tout en envisageant dans un second temps les accessoires.
I- L’équipement en rapport avec les pistolets lance-fusée allemand du second conflit mondial.
A) L’étui.
Comme la plupart des armes de poing, les pistolets lance-fusée sont logés dans un étuis pour être transportés et être à disposition du soldat. Au cour du conflit, deux types d’étuis ont été inventés, c’est ce que nous allons voir dans le paragraphe situé ci-dessous.
L’étui permettant le logement du pistolet Heer est un étui en cuir noir ou marron de 19 cm auquel a été rajouté diverses attaches permettant la mise en place d’une baguette de nettoyage ainsi que la fixation de l’étui au ceinturon. La baguette en question a pour principal but de retirer les culots de douilles qui ont pu se briser lors du tir mais permet également, en plus des 2 attaches fixé au dos de l’étui, d’accrocher l’ensemble au ceinturon grâce à un mousqueton relié par une fine bande de cuir.
Durant la guerre, certain matériaux se faisant rare, ici le cuir, l’étui permettant de transporter le pistolet Heer se vu modifié. En effet, ce dernier garda les même caractéristiques que le premier modèle à la seule différence qu’il fut construit en cuir synthétique, c’est à dire de carton pâtes et de cuir véritable. De plus, il fut renforcer à l’aide d’une très fine pellicule de plastique afin que le tout soit étanche.
B) La cartouchière
Les Cartouchières permettent le transport des cartouches comme vous pouvez vous en douter. Il est donc logique que le soldat disposant d’un pistolet lance-fusée en soi doté. C’est donc tout bonnement que nous allons mettre en évidence les différents modèles dans la partie qui va suivre.
Ces cartouchières sont au nombre de deux. La première d’entre elle est une cartouchière en cuir noir abordant des dimensions bien précises ( 23cm x 21cm x 10cm ). Cette dernière est munie d’un rabat en pente permettant la mise en place de cartouche de différente longueur (courtes - moyennes - longues) . Ainsi, grâce au 18 alvéoles établies sur 3 rangés, il est possible de placer 6 cartouches sur chacune d’entres elles.
La seconde cartouchière reprend quasiment les même caractéristiques que la première si ce n’est sa dimension et sa matière. Ainsi celle-ci à comme mesure 24cm x 19 cm x 9cm et est fabriqué en toile verte ou bleue avec en renfort, une petite planchette de bois situés au fond de cette dernière afin de maintenir en place les fusées.
II- Les accessoires en rapport avec les pistolets lance fusée allemand du second conflit mondial.
A) Le Dispositif de fixation.
Appelé Einspannvornrichtung, soit "dispositif de fixation ", pesant 1,9kg, il était composé d’un étrier qui pouvait s’adapter sur un arbre ou un madrier grâce à une vis ou à l'aide d'un raccord spécial, sur un trépied de télémètre; d’une cordelette permettant le tir à distance; d’un niveau à bulle avec un anneau et une vis de serrage"papillon" nomenclaturé N 4010.
Les vis en question étaient dénommées Eingelenk-Baumschraube, ou Doppelgelenk-Baumschraube, et existait en deux version de taille différente, avec respectivement une ou deux articulations.
Ce dispositif avait pour but de maintenir fermement le pistolet afin d’effectuer un tir à distance, grâce à une cordelette fixée à la détente, de la munition spéciale de 26,5 mm dite " Patrone für messzwecke", plus connue en tant que Messpatrone, utilisée pour le réglage de tir de l'Artillerie, essentiellement lors de manoeuvres. Il était en effet interdit de tirer cette cartouche à bras franc en raison du danger généré par son très fort recul et des retombées de fragments de plomb.
Ce dispositif accompagné d’un livret représentant le mode d’emploi était placé dans une trousse en forte toile grise, nomenclaturé N 4027, fermée par deux patelettes de cuir et munie d'une anse de tissu formant une poignée.
B) Le système de piégeage Chambré pour les munitions en 26.65mm, ce pistolet lance-fusée inventé par la firme Hasag Eisen-und Metallwerke Gmbh en 1939, s‘apparente plus à un piège à feu destiné à protéger des positions d‘infiltrations ennemies. Dénommé Alarmschussgerat, il est réalisé en tôle estampée et se présente comme une sorte de boîtier rectangulaire. Tirant à la verticale, sa mise à feu s'effectuait grâce à une détente actionnée par un fil-piège ou tout autre gadget du même genre. Ce signaleur ne pouvait tirait que la dangereuse cartouche Schussalarmpatrone.
C) Les niveau à bulle. Les niveaux à bulle sont approximativement les mêmes à part quelques détails très légers qui diffères selon les exemplaires. Il sont adaptés sur le pistolet lance-fusée, en particulier au Kampfpistole, au niveau du trou situé à l’arrière de la carcasse et ont pour but de définir avec précision l’angle de tir.
En conclusion nous pouvons dires que les accessoires et équipements en rapport avec les pistolets lance-fusée de l’armée allemandes sont assez restreints, nous pouvons mêmes dire qu’ils sont plus rares et donc plus recherchés que les pistolets lance-fusée eux mêmes.
Certains peuvent penser que seuls les pistolets comme les Sturmpistole ou Kampfpistole ont tiré des projectiles explosifs mais ceci est totalement faux puisque le banal pistolet Heer, en plus des cartouches de signalisation pouvait utilisé des grenades. En effet avant même que la seconde guerre mondiale n’éclate, certaines firmes commençaient déjà à dessiner des munitions qui aurait pour but de rendre le pistolet signaleur une arme offensive. Ainsi, ces projectiles de type explosif sont au nombre de trois.
La première d’entre elle est la Wurfgranatpatrone 326, grenade antipersonnelle développée à partir de 1937 par la fabrique DWM-Lübeck et utilisé dès avril 1941. Celle-ci se compose d’une cartouche, dont l’extrémité serait peinte en jaune, dans laquelle est renfermé un projectile à ailettes type aviation qui est composé de 7 grammes de TNT. Lors du tir, le projectile ayant atteint une distance équivalente à une dizaine de mètre de la bouche à feu,, le mécanisme s’active automatiquement grâce à deux billes à inertie placées ingénieusement dans ce dernier, ce qui permettra à l’impact, l’explosion. Cette munition tiré avec un angle de 45° peut atteindre une distance de 350m environ grâce à une vitesse avoisinant les 70 mètres par seconde.
La seconde est dénommé Wurfkörper 36 et sera mise en service par la même firme que la précédente dès mai 1942. Constituée d’un tube creux en matière plastique grise qui renferme le mécanisme, celui-ci est surmonté de la grenade œuf modèle 1939, Eierhandgranate 39, équipée du détonateur Sprengkaspel n°8. L’armement s’effectue manuellement par l’arrachage d’une goupille situé à l’entrée du tube et non plus automatiquement comme pour la munition précédente. Il suffit alors d’insérer la munition dans le canon du pistolet signaleur après s’être assuré que l’on est placé un manchon spécial renforçateur à âme lisse. Après le tir effectué, la grenade pourra atteindre une distance de 80mètre ce qui équivaut au retard de 4-5 secondes dont elle dispose.
Ces grenades sont transportées au nombre de 15 dans une caisse en bois qui dispose déjà d’une petite boite de détonateur et du fameux manchon renforçateur.
La troisième est dernière grenade est appelé Wurfkörper 361 2ème type, elle n’est qu’en fait une évolution de la précédente.. En effet, après quelques tirs à l’aide du premier modèle, les soldats se rendent vite compte que le manchon qu’il faut adapter avant chaque tir est une contrainte puisqu’il entraîne une perte de temps. Et que ne pas l’employer est tout à fait pausible puisque le canon du pistolet signaleur est assez robuste pour effectuer un tir avec ce dernier. L’Etat Major allemand après quelques échos décide donc de supprimer l’usage du manchon renforçateur et de seulement modifier le tube auquel se fixe la grenade œuf et son mécanisme. Ainsi le tube diffère principalement grace au bois qui le compose sur certains et à la disparition de la goupille qui permettait l’utilisation du projectile. De plus, la charge propulsive du tube ayant été augmenté, la grenade n’atteint plus 80 mètre mais 100.
Chacuns des lances-fusée que nous avions présentés ont bien évidemment pour but de tirer des cartouches de toutes sortes. Ainsi, nous verrons ci dessous, chacune des munitions qui peuvent être tiré avec le célèbre Kamfpistole, pistolet d’assaut allemand. Comme vous pouvez l’imaginer, certains de ces projectiles sont très rares et donc très convoités par les collectionneurs de pièces rares. Cependant il ne faut pas oublier que certains d’entres eux renferment des matières explosif très dangereux, il ne faut donc bien évidemment s’amuser à les manipuler.
Les projectiles de Kampfpistole sont au nombre de 7 exactement et ont tous une caractéristique commune. Ainsi, celle-ci est très visible puisqu’il s’agit du corps de ces derniers ou plus précisément des rainures qui les composent. Ces dernières sont au nombre de 5 et ont pour but de pouvoir être insérer dans le canon de l’arme. En effet, ce dernier est rayé, c’est d’ailleurs l’originalité de celui-ci.
La Fallschirmleuchtpatrone (cartouche éclairante à parachute).
Cette cartouche d'une longueur plus importante que les cartouche habituellement tiré avec le Kampfpistole, 1937mm exactement, comporte un culot qui peut être en aluminium, cas le plus courant, ou en acier; et qui se voit apposé comme marquage F.Leucht.Z.
Le corps d'aluminium de cette cartouche est surmonté par un capuchon qui peut être en bakélite noir peint en blanc ou tout simplement en plastique blanc.
La Nachrichtenpatrone ( cartouche à message ).
Ce projectile arbore une longueur totale de 125mm et renferme dans son corps en alliage léger dorée un réceptable de bakélite noire qui comporte le précieux message, un crayon ainsi qu‘une petite charge fumigène permettant de repérer le point de chute de cette dernière, et un ruban de soie rouge. Le bas du projectile est bien entendu composé d’un culot d’aluminium marqué de la mention Nachr.Z, qui contient l’amorce ainsi que la charge propulsive tandis que le sommet est fermé à l’aide d’un capuchon creux, en bakélite d’une couleur noire, pouvant être dévissé à la main grâce à sa forme et à de petites rainures.
Deutpatrone ( cartouche de repérage ).
D’une longueur de 126mm tout compris, ce projectile en aluminium est composé d’une douille ainsi d’un projectile d’une forme ogivale dont le sommet est peint en blanc. Celui-ci contient d’ailleurs une charge émettrice de fumée. Pour ce projectile, le culot reçoit le marquage suivant: Deut.Z .
Nebelpatrone ( cartouche fumigène).
Ce projectile arbore exactement les même caractéristiques que la Deutpatrone à la seule différence que dans ces rainures figure un minuscule trou de 3mm et que son culot a pour marquage Nebel.Z
Sprengpatrone ( cartouche explosive).
Ce projectile en aluminium, long de 130mm, comprend un corps en partie rayé qui renferme deux charges, séparé par un disque de carton, d’un explosif très puissant appelé Penthrite. A sa base, le culot qui se voit apposé la mention Spreng. Z ou SPR.Z., comporte une amorce ainsi qu’une charge explosive Pour finir, au sommet de cette cartouche se trouve vissé une tête percutante en bakélite qui peut être soit de couleur marron, soit noire. Ces grenades sont renfermées dans une caissette par 50. Chacune d’entres elles sont placées dans un tube de carton brun où est accolé une étiquette précisant la nature du projectile: Spr. Z.
Sprendggranatpatrone K.P. ( cartouche explosive ).
Semblables au projectile précédent de part sa forme, quelques détails diffèrent. Tout d‘abord le projectile ne fait plus 130mm mais 125. Ensuite, le type de percuteur diffère ainsi que sa charge explosive qui est plus importante. Enfin, le nombre d’évent pour les gaz propulsifs présent dans le culot du projectile son plus nombreux sans oublier le marquage au cul qui est Sprgr. Patr . KP.
Sprenggranatpatrone Leuchtpistole mit ZZ ( cartouche explosive à retard ).
Ce projectile comme vous l’avez compris est une munition explosive de forte capacité et d’une sensibilité importante. Le soldat qui se charge du tir doit être à l’abri afin de ne pas être touché par les éclats étant donné que la munition en question n’explose qu’une seconde après le tir. Cette munition est d’ailleurs rangé avec d’autres dans une boites marqué de l’inscription suivante: AGHTUNG! Nur aus Panzer gleichwertiger decken verfeuren, brennzeit 1. Sek. .
Les artifices allemands des deux guerres mondiales qu’à connu le monde sont issus chacun d’un brevet déposé par Jürgen Mahlman à Hamburg Altona le 18 Décembre 1893 sous le numéro 77042. Ces cartouches de signalisation et d’éclairage sont pour la plupart en calibre 4 mais certaines arborent des dimensions d’un autre calibres utilisés avec des signaleurs bien distincts. Ainsi la cartouche banale de signalisation peut s’apparenter à une cartouche de chasse de fort calibre composé de magnésium, de sulfure d’antimoine et de chlorate de potassium, mélange qui provoquera un éclairage intense. Cependant, suivant la mission et avec les années, de nombreuses autres cartouches vus le jour. Ainsi certaines se vu équiper de parachute pour une chute plus lente, tandis que d’autres vit leur rôle métamorphosés.
I- Artifices à étui de 83mm
A) Artifices éclairant et de signal
Les artifices qui vont suivre devaient être tirés le plus verticalement possible avec l’arme si la fonction était de signaler. Si par contre l’effet était d‘éclairer, le tir devait être effectué à 50 degré sous la verticale.
Leuchtpatrone
Cartouche éclairante ayant un poids de 100gr provoquant une lumière blanche. Composée d’un étui de type chasse en carton de 79mm qui sera standardisé dans les année suivantes à 83mm avec l‘apparition des douilles métalliques, cette cartouche possède un culot en laiton munie de bourrelets demi cranté et une opercule lisse laquée blanche.
Leuchtpatrone 38
Cartouche ayant la même fonction que la précédente, c’est à dire une étoile blanche s‘allumant et pouvant atteindre une centaine de mètres de hauteur durant 5 à 9 secondes et ayant une intensité de 70 000 bougies. Cependant son étui se voit modifier. En effet, celui-ci voit ses dimensions poussées à 83mm et son étui n’est plus fait de carton mais d’alliage léger. Son culot et son opercule reste les même, seul des bandes blanche est rajoutée. La première d’entre elle, en forme d’anneau, est apposée au culot. La second tant qu’à elle fait 1cm de hauteur et entoure l’étui à 2cm du culot.
Leuchtpatrone 38 ( Grün )
Cartouche identique au modèle 1938 sur certains points. En effet quelques changements ont lieu. Le poids de la cartouche est réduit à 70g, le culot est de type lisse sans bourrelet, l’opercule lisse laqué est vert, les marquages sont de type verts tout comme d’ailleurs l’éclairage que produit la cartouche. En effet l’effet produit est une étoile verte à environ 100m durant prêt de 6-7 secondes, ce qui permet en plein jour de voir le signal à 2km.
Leuchtpatrone 38 ( Rot )
Cartouche identique au modèle 1938 sur certains points. En effet quelques changements ont lieu. Le poids de la cartouche est réduit à 82g, le culot possèdent des bourrelet cranté sur sa totalité, l’opercule laqué lisse est de couleur rouge et les marquages sont de la même couleur.
Leuchtpatrone 41
Cette cartouche n’est qu’une amélioration du modèle 1938. Ainsi, l’étui est fait d’aluminium ou d’acier laqué et les marquages disparaissent pour raison d’économie à partir de 1942.
L’effet produit est une étoile blanche, tournant vers le jaune, s’allumant sur une distance de 130-160m en hauteur durant prêt de 10-13 secondes et ayant une intensité de 170000 bougies, ce qui permet de voir en pleine nuit dans un rayon de 250m ce qui est assez important et de voir le signal en pleine journée à prêt de 4km.
Leuchtpatrone 41 ( Grün )
Cartouche identique au modèle 1941 sur certains points. En effet quelques changements ont lieu. La cartouche est rebaptisée Signalpatrone Einzeltern, Grün et ses marquages sont de couleur verte, tout comme son opercule. Son culot est de type lisse et ne possède donc plus de bourrelet à moitié cranté. L’effet produit est une étoile verte à environ 100m durant prêt de 6-7 secondes, ce qui permet en plein jour de voir le signal à 2km.
Leuchtpatrone 41 ( Rot )
Cartouche identique au modèle 1941 sur certains points. En effet quelques changements ont lieu. La cartouche est rebaptisée Signalpatrone Einzeltern, Rot et ses marquages sont de couleur rouge, tout comme son opercule. Son culot possède des bourrelet cranté sur la totalité de ce dernier. L’effet produit est une étoile rouge atteignant une hauteur de 100m et produisant un effet éclairant durant 6-7 secondes ce qui permet un signal visible en pleine journée à 2.5km.
Leuchtpatrone 41 ( verbessert )
Cartouche identique à la précédente ci ce n’est le signal qui est de type jaune et non blanc ainsi que ces marquages couleurs. Cependant cette cartouche a été très peu produite et vite abandonné car elle n’aurait pas donné de résultats probants.
Les artifices suivants ont été utilisés uniquement aux réglages d’artillerie et étaient tirés par l’intermédiaire d’une arme bloqué à la verticale par un système de fixation traité dans la partie accessoires.
Messpatrone ( M-Patrone)
Cartouche éclairante à étoile blanche ayant un étui de 79mm en carton noir ainsi qu’un culot en laiton possédant des bourrelet demi cranté. L’opercule tant qu’à elle est de couleur blanche avec un M majuscule noir apposé en relief.
Dès 1940, cette cartouche d’un poids de 105g arbore la taille standard de 83mm et est composé d’alliage léger. Son culot reste le même c’est à dire à demi cranté tandis que son opercule de couleur blanche reçoit soit un M noir en relief soit, pour les fabrications tardives, un M imprimé. De plus, la date de fabrication et de péremption sont apposées en minuscules noires ou rouges sur l’étui; et une bande noires haute de 1cm est placée à 2.5cm du culot.
L’effet produit est une étoile blanche pouvant atteindre 180-200 mètre de hauteur durant une durée de 2-5 secondes permettant d’être visible en plein jour à 7-8km.
B) Artifices fumigènes
Artifices ayant été utilisé en partie par la Luftwaffe et ayant pour but de marquer un terrain, de communiquer avec un appareil à basse altitude, etc …
Ces derniers devaient être tirés sous un angle très plat afin que le fumigène se dissipent le moins possible avec le vent.
Leur introduction dans l’armée daterait de 1940 mais ceci sans aucune certitude étant donné le peu de documentation d’époque ayant été recensé.
Rauchspurpatrone Gelb
Artifice de type fumigène composée d’un étui de 83mm en alliage léger et d’un culot à bourrelet lisse ainsi qu‘une opercule en carton paraffiné comportant 4 carrés jaune disposés en croix.. L’étui reçoit comme marquage 4 bandes jaune d’une largeur de 1cm tandis que le culot peut être marqué soit de 4 bandes jaunes tous les 90 degrés, soit d’une croix de même couleur où seul le centre resterait d‘origine. Sur ce type de projectile, l’appellation de la cartouche, l’année de production, et le fabricant sont apposés en noir. L’effet produit est 4 traînée de fumée jaune sur environ 60 mètres.
Rauchspurpatrone Blau
Cartouche identique à la précédente si ce n’est la couleur du fumigène et des marquages qui sont de couleur bleue.
Rauchspurpatrone Grün
Cartouche identique à la précédente si ce n’est la couleur du fumigène et des marquages qui sont de couleur verte.
Rauchspurpatrone Rot
Cartouche identique à la précédente si ce n’est la couleur du fumigène et des marquages qui sont de couleur rouge.
II- Artifices à étui de 103mm
A) Artifices éclairant
Les artifices suivants sont utilisés uniquement par la marine avec comme pistolets lance-fusée le Sl et Sld type Walther. Pouvant avoir un effet éclairant ou signal, ils sont utilisés de navire à navire mais aussi de navire à avion.
Signalpatrone Einzelstern ( SEE) Weiss
Artifice éclairant blanc en laiton arborant une longueur de 103mm. Son culot possèdent des bourrelet demi-cranté où est apposé, sur le point d’amorçage, une sorte de vernis incolore tandis que son opercule en plomb laqué blanc permet d’avoir un projectile à la fois étanché à l’air mais aussi à l’eau.
L’effet produit est une étoile blanche pouvant atteindre 100-120 mètre de hauteur et ayant 4-5 secondes de temps de combustion.
Signalpatrone Einzelstern ( SEE) Grün
Cartouche identique au modèle précédent sur certains points. En effet quelques changements ont lieu.
Tout d’abord le culot devient lisse et le point d’amorçage reçoit un vernis de couleur vert transparent permettant l’étanchéité de la cartouche tout comme la fermeture en plomb laqué vert sur l’opercule.
L’effet produit est une étoile verte pouvant atteindre 100-120 mètre de hauteur et ayant 5-6 secondes de temps de combustion.
Signalpatrone Einzelstern ( SEE) Rot
Cartouche identique au modèle précédent sur certains points. En effet quelques changements ont lieu.
Tout d’abord le culot possèdent des bourrelets crantée sur toute sa surface et le point d’amorçage reçoit un vernis de couleur rouge transparent permettant l’étanchéité de la cartouche tout comme la fermeture en plomb laqué rouge sur l’opercule.
L’effet produit est une étoile rouge pouvant atteindre 100-120 mètre de hauteur et ayant 6-7 secondes de temps de combustion.
Les artifices de signalisation qui vont suivre ont été uniquement utilisés par la Kriegsmarine avec le Sternsignalpistolen. La plupart d’entre eux possèdent un culot qui reçoit une couche de vernis incolore qui avec le temps à tendance à jaunir. Celui-ci à pour but de rendre étanche au mieux possible, la cartouche de l’eau.
Sternsignalpatrone Mit Weissem Leuchtstern
Artifice éclairant blanc en alliage léger arborant une longueur de 103mm. Son culot possèdent des bourrelet demi-cranté où peut être apposé un code fabricant alors que son opercule est laqué blanc lisse.
L’effet produit est une étoile blanche pouvant atteindre 100-120 mètre de hauteur et ayant 4-5 secondes de temps de combustion.
Sternsignalpatrone Mit Grunem Leuchtstern
Cartouche identique à la précédente si ce n’est la couleur du fumigène et de l’opercule qui sont de couleur verte ainsi que le culot qui devient lisse.
Sternsignalpatrone Mit Rotem Leuchtstern
Cartouche identique à la précédente si ce n’est la couleur du fumigène et de l’opercule qui sont de couleur rouge ainsi que le culot qui possèdent des bourrelets crantée sur toute sa surface.
Les artifices qui vont suivre ont été utilisé uniquement par la Luftwaffe avec vraisemblablement le pistolets lance-fusée L. Appelé ESN, ceci sera l’abréviation de Erde Signale Nachrichten mais sans aucune certitude vu le peu d’information qui nous est parvenu. Si ceci était le cas il pourrait donc s’agir de cartouche utilisé pour des atterrissages nocturnes sur terrains balisés ou de fortunes.
ESN 1
Artifice éclairant arborant une longueur de 103mm. Son corps ainsi que son opercule de fermeture laqué blanc se voient apposés le marquage ESN 1 en noir. Son culot tant qu’à lui est de type lisse et porte comme marquages le code de fabricant, la date du chargement, la date de péremption et l‘inscription ESN en noir.
L’effet produit est une émission d’une trace blanche depuis le début du tir, puis d’une éjection à l’apex de 3 étoiles rouges.
ESN 2
Cartouche identique à la précédente à l’exception de l’effet qui est une trace rouge combinée à 3 étoiles blanche, soit l’inverse de la cartouche ESN 1.
ESN 3
Cartouche identique à la précédente à l’exception de l’effet qui est une éjection de 4 étoiles blanches.
ESN 4
Cartouche identique à la précédente à l’exception de l’effet qui est une qui est une éjection de 4 étoiles rouges.
ESN 5
Cartouche identique à la précédente à l’exception de l’effet qui est éjection de 6 étoiles blanches.
ESN 6
Cartouche identique à la précédente à l’exception de l’effet qui est éjection de 6 étoiles rouges.
ESN7
Cartouche identique à la précédente à l’exception de l’effet qui est une éjection de 3 étoiles rouges et 3 blanches.
B) Artifices fumigènes
Les artifices présentés ci dessous ont été uniquement utilisés par la Luftwaffe avec les pistolets signaleurs dont ont été dotés les soldats de l’armée de l’air allemande.
Rauchballpatrone Weiss
Artifice fumigène blanc arborant une longueur de 103mm. Son culot lisse se voit apposé un carré blanc et le corps de l’étui reçoit pour marquage en noir, la nature de l’artifice, la date de fabrication ainsi que le code fabricant. L’opercule de fermeture du projectile est, tant qu’à elle, laqué noir avec au centre un point blanc.
L’effet produit est émission d’un nuage de fumée blanc pouvant atteindre 120 mètres de hauteur environ.
Rauchballpatrone Gelb
Cartouche identique à la précédente si ce n’est la couleur du fumigène et des marquages qui sont de couleur jaune.
Blendpatrone 40
Artifice offensif en alliage léger arborant une longueur de 103mm. Son étui reçoit en lettres noires la désignation du projectiles ainsi que la durée de son retard ( Verzögerung 0,5 sek.) tandis que son culot à bourrelet lisse se voit apposé un carré jaune. L’opercule de fermeture est tant qu’à elle laqué blanc lisse.
L’effet produit est une abondante fumée blanche irritante, suffocante et lacrymogène que l’on retrouve avec la munition antichar Panzerbüchse ainsi que dans la grenade en verre Blendkörper BK1.
III- Artifice à étui de 135mm
A) Artifices éclairant
Les deux modèles qui vont suivre devait être tirer avec un angle de 40 à 50° afin que la zone éclairer soit située à 100-250 mètre du tireur.
Fallschirmleuchtpatrone
Il faut rappeler que les première fabrications comme pour toutes les cartouches ont d’abord connu un étui en carton et culot en laiton qui se sont transformés dès 1940 en alliage léger.
Artifice éclairant blanc qui a comme particularité de posséder un parachute en tissu synthétique ou de papier de soie afin que le retombée de l’étoile soit plus importante. L’opercule de la cartouche est laqué blanc avec comme marquage en relief un petit parachute et le culot est demi cranté.
L’effet produit est une étoile blanche se déclenchant à environ 80 mètres de hauteur et ayant un temps de combustion plus ou moins égal à 15 secondes. Cette effet permet de produire une surface éclairée d’un rayon de 200 mètres avec une intensité de 70000HK.
Fallschirmleuchtpatrone (41)
Artifice identique au précédent si ce n’est l’abandon des marquages. A savoir que dès 1944 pour des raisons d’économies, la production de ces artifices reviendront avec des étui en carton laqué beige muni d’un culot en fer blanc.
L’effet produit est une étoile blanche, tournant vers le jaune, s’allumant sur une distance de 130-160m en hauteur durant prêt de 10-13 secondes et ayant une intensité de 170000 bougies, ce qui permet de voir en pleine nuit dans un rayon de 250m ce qui est assez important et de voir le signal en pleine journée à prêt de 4km.
Le modèle qui suit semble avoir été utilisé exclusivement par l’armée de terre allemande ce qui pourrait laisser penser qu’il s’agit d’un signal d’alerte, de détresse.
Fallschirmleuchtpatrone Rot
Cartouche identique au modèle Fallschirmleuchtpatrone sur certains points. En effet quelques changements ont lieu. Tout d’abord le culot possèdent des bourrelets crantée sur toute sa surface, l’opercule de la cartouche est laqué de couleur rouge et un petit parachute en relief est apposé sur cette dernière. L’effet produit est une étoile rouge se déclenchant à environ 80 mètres de hauteur et ayant un temps de combustion plus ou moins égal à 11 secondes.
A savoir qu’en 1943, des anomalies ont eu lieu sur des cartouches du fabricant dag. En effet, 2 cercles rouges concentriques sont présents au culot et l’étui de la cartouche possède 2 bandes rouges de 7.5mm de large, écartée de 5mm.
Le modèle qui suit est un signal tactique qui doit être tirer avec un angle le plus prêt possible de la verticale afin que l’effet produit soit le plus efficace.
Signalpatrone 3 Stern Grun
Cartouche composé d’un étui de 135mm en alliage marquée en noir du nom de cette dernière ainsi que de la date de fabrication. Sur son flanc est apposé également soit 3 point verts de 5mm de diamètre disposés en ligne verticale soit 3 points verts disposés en rond autour de l‘étui à 25mm du culot. Le culot lisse est marquée de trois points verts alors que l’opercule de la cartouche est laqué vert avec comme marquage en relief 3 minuscule points verts qui servent à l’identification tactile.
L’effet produit est 3 étoiles vertes se déclenchant à environ 90 mètres de hauteur et ayant un temps de combustion plus ou moins égal à 6 secondes.
Les 5 modèles ci-dessous sont utilisés en tant que signal tactique de jour comme de nuit. Leur visibilité est d’environ 2.5km. Le tireur doit positionner son arme le plus prêt possible de la verticale afin que le tir soit le plus efficace possible.
Sternbundelpatrone Weiss Mit Weissem Vorsignal
Cartouche de 163g composé d’un étui de 135mm en alliage léger marquée en noir du nom de la cartouche, de la date de fabrication ainsi que de 6 points blancs disposés autour de l‘étui à environ 25mm de la base. Son culot demi cranté est marqué de six point blancs tandis que son opercule laqué se voit apposés d’un marquage en relief représentant une espèce de roue crantée.
L’effet produit est une traînée blanche qui après avoir atteint une distance de 90mètre se transforment en 6 étoiles. Le temps de combustion est de 6 secondes environ, pré signal ( traînée lumineuse ) compris.
Sternbundelpatrone Grun Mit Rotlichem Vorsignal
Cartouche identique à la Sternbundelpatrone weiss mit weissem vorsignal ci ce n’est le culot qui devient lisse, les marquages qui sont de couleurs verts et le poids de l’ensemble qui tombe à 145g.
L’effet produit est une traînée rouge qui après avoir atteint une distance de 90mètre se transforment en 6 étoiles vertes.
Sternbundelpatrone Rot Mit Rotem Vorsignal
Cartouche identique à la Sternbundelpatrone weiss mit weissem vorsignal ci ce n’est le culot qui devient crantée sur la totalité de sa surface, les marquages qui sont de couleurs rouge et le poids de l’ensemble qui tombe à 138g.
L’effet produit est une traînée rouge qui après avoir atteint une distance de 90mètre se transforment en 6 étoiles rouges.
Sternbundelpatrone Rot-Grun Mit Gelbem Vorsignal
Cartouche de 150g composée d’un étui de 135mm en alliage léger où est apposé des marquages semblables à celui du culot.; d’un culot lisse où est apposés soit trois points rouges suivi de trois points verts, soit de point de couleurs alternées ( rouges, vert, rouge, vert, rouge, vert); d’une opercule laqué gris avec comme symbole en relief un cercle barré.
L’effet produit est une traînée jaunâtre qui après avoir atteint une distance de 90mètre se transforment en 6 étoiles rouges et vertes. Le temps de combustion est de 6 secondes environ, pré signal ( traînée lumineuse ) compris.
Sternbundelpatrone Gelb-Rot-Grun
Cartouche de 145g composé d’un étui de 135mm en alliage léger où est apposée le dénomination de la cartouche, la date de fabrication ainsi que 2 points jaunes, 2 points rouges, 2 points verts disposés en ligne verticale à partir de la base. Le culot de la cartouche es tant qu’à lui lisse et est marquée de 6 points de couleur correspondantes à ceux de l’étui. L’opercule de la cartouche est laqué de couleur grise et a comme marquage en relief un Y dans un cercle.
L’effet produit se fait sur 90 mètres de hauteur et est l’allumage de 2 étoiles jaunes, puis 2 rouges et enfin 2 vertes. Le temps de combustion de l’ensemble est d’environ 6 secondes.
B) Artifices fumigènes
Les 2 artifices qui vont suivre ont été utilisé par l’armée de terre et ont pour but de prévenir d’une attaque de blindée. Le tir de ces cartouches doit être effectué avec un angle proche de la verticale.
Rauchbundelpatrone Blau
Cartouche composée d’un étui de 135mm en alliage léger ayant pour marquage 4 bandes bleues parallèles, large de 2.5mm, situées à 12mm de la base; d’un culot lisse où est apposé 4 carrés bleus tous les 90°; ainsi que d’une opercule laqué bleue lisse. A savoir que cette cartouche fut utilisée en 1939 et 1940.
L’effet produit est 4 éléments fumigènes bleues se déclenchant à environ 85 mètres de hauteur et ayant un temps de combustion plus ou moins égal à 6 secondes. Les traînées de fumée sont visibles de jour à prêt de 1.5km.
Rauchbundelpatrone Violett
Cartouche identique à la précédente ci ce n’est la couleur des marquages qui sont violets. Cette artifice remplace dès 1940 la cartouche émettant des éléments de couleur bleue.
L’effet produit est 4 éléments fumigènes violets se déclenchant à environ 85 mètres de hauteur et ayant un temps de combustion plus ou moins égal à 6 secondes. Les traînées de fumée sont visibles de jour à prêt de 1.5km.
Les artifices dénommé Fallschirmrauchpatrone qui vont suivre sont des signal tactique utilisé par l’armée de terre. Le tir comme la plupart des artifices devait s’effectuer aussi prêt que possible de la verticale afin que ce dernier soit efficace.
Fallschirmrauchpatrone Blau
Cartouche composé d’un étui de 135mm en alliage léger où est apposé en bleu la nature de l’artifice, la date de fabrication ainsi que le code fabricant. Le culot de la cartouche est lisse et est marquée en bleue d’un symbole représentant un parachute et une virgule. L’opercule est tant qu’à elle laqué bleue lisse.
L’effet produit est un élément bleu fumigène se déclenchant à environ 80 mètres de hauteur et ayant un temps de combustion plus ou moins égal à 15 secondes.
Fallschirmrauchpatrone Rot
Cartouche identique à la précédente si ce n’est la couleur des marquages qui sont rouges ainsi que l’opercule.
L’effet produit sera bien entendu un élément rouge fumigène se déclenchant à environ 80 mètres de hauteur et ayant un temps de combustion plus ou moins égal à 15 secondes.
Fallschirmrauchpatrone Violett
Cartouche identique à la précédente si ce n’est la couleur des marquages qui sont violet ainsi que l’opercule.
L’effet produit sera un élément violet fumigène se déclenchant à environ 80 mètres de hauteur et ayant un temps de combustion plus ou moins égal à 8-9 secondes.
La cartouche qui va suivre est un marqueur pour l’armée de terre utiliser pour délimiter une portion de terrain et/ou se rendre visible à l’aviation. Le tir doit s’effectuer sous un angle équivalent à 25°.
Rauchstrichpatrone Violett
Cartouche de 135mm en alliage léger où est apposé divers marquages tel une bande épaisse de 5mm disposée en ligne verticale, la nature de l’artifice, le code fabricant, l’année de fabrication ainsi que la date de péremption. Le culot est lisse et est marqué d’un demi cercle violet tandis que son opercule est lisse, laqué et de couleur violette. L’effet produit est une traînée de fumée violette au bout de quelques mètres après la sortie de la bouche à feu jusqu’à environ une distance de 80 mètres.
Les deux artifices suivants sont des artifices utilisés avant guerre en tant que signal d’arbitrage pendant des exercices de l’armée avec des blindés ou de demande d’intervention. Après guerre leur utilité resta quasiment le même. En effet, il fut employé comme signal d’alarme aux blindés. Le tir devait s’effectuer avec un angle égal à 20°.
Rauchzeichenpatrone Blau
Cartouche de 135mm en alliage léger avoisinant les 125g. Cette dernière a comme marquage un point bleue ainsi que, en noir, le nom de l’artifice en question, la date et le code du fabricant. Le culot lisse sur toute sa surface reçoit également le type de marquage qui ont été apposé sur l’étui. L’opercule est quant à elle laqué bleue lisse. L’effet produit est une émission d’un nuage de fumée bleue durant une durée de 18 secondes.
Rauchzeichenpatrone Violett
Cartouche identique à la Rauchzeichenpatrone Blau mise à part le marquage rond qui devient violet ainsi que la couleur de l’opercule. Cette cartouche remplaça progressivement la précédente. A savoir qu’elle fut également dénommé Patronenrauchzeichen, Dunkelviolett.
L’effet produit est une émission d’un nuage de fumée violet durant une durée de 18 secondes.
L’artifice qui va suivre est appelé cartouche sifflante et a pour but de prévenir des attaques aux gaz. Le tir devait s’effectuer à 65° dans la direction de la personne ou groupe de personne à avertir. Cependant malgré leur utilité, leur production stoppera dès 1941.
Pfeifpatrone
Cartouche composé d’un étui en carton bleue de 135mm ainsi que d’un culot en laiton. Cependant cette version sera vite remplacé par un étui en alliage léger où figure divers marquages tel des bandes bleues larges de 10mm et située à environ 20mm de la base, la date de fabrication et de péremption ainsi que le nom de la cartouche. Le culot de cette dernière est lisse marqué d’un cercle bleue tandis que son opercule laqué bleue présente une boursouflure en son centre. Ainsi la cartouche pèse dans les 110g et mesure, boursouflure comprise, 137mm de hauteur.
L’effet produit est un éclairant jaunâtre accompagné d’un sifflement. Le tout se produit 1,5 secondes après le tir et la durée de cet artifice est de 4 voir 5 secondes. Le sifflement très caractéristique pouvait s’entendre à prêt de 500 mètres.
En conclusion nous pouvons dire que les cartouches de pistolets signaleurs en elle même sont très nombreuses étant donné la multitude de variantes qui existe. Cependant malgré ceci, les cartouches pleines en bonne état deviennent de plus en plus rares et peuvent se monnayer à des sommes folles.
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