Croquis réalisé par le Capitaine Baudelot lors de cette émouvante découverte.
Toujours relaté par H. Baudelot, ancien Capitaine du 69ème Régiment d'Infanterie ( unité qui a tant perdu des siens à Verdun ), nous voici maintenant projeté le 27 février 1966.
Les visiteurs et pèlerins sont de plus en plus nombreux à cette époque à se rendre au Fort de Douaumont mais il s'avère que le parking qui doit les accueillir est bien trop exigu.
Ainsi, depuis quelques années, des recherches sont effectuées par le Génie militaire et ont pour objet de définir une zone de terrain étant susceptible d'être aménagée à faible coût et pouvant permettre d'augmenter la capacité de stationnement dans ce secteur.
C'est une bande de terrain assez étroite mais suffisamment longue, située en avant du Fort, qui fut retenue et dont les premières études laissent à penser que cette zone pourra amplement répondre à cette affluence de personnes en visite dans ce secteur du front.
C'est donc au début de l'année 1966 que les travaux de nivelage commencèrent et permirent de réaliser une émouvante exhumation, celle de la dépouille d'un soldat français enseveli vivant dans sa tranchée, fusil en main. Après avoir dégagé au complet le corps, un examen du contenu de ses cartouchières ont permis d'identifier ce soldat qui fut recruté à Quimper ( la première plaque d'identité attachée autour du poignet de la dépouille n'ayant livré que des informations sur sa classe : 1911 ).
Croquis réalisé par le Capitaine Baudelot lors de cette émouvante découverte.
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